Flexibilité, fluidité, rapidité, changement adaptatif dans l'économie

De plus en plus, nous parlons de flexibilité psychologique en psychologie. C'est le cas de la Thérapie d'Acceptation et d'Engagement (ACT). Cette flexibilité passe par une certaine flexibilité cognitive : au niveau de l'attention, mais aussi concernant la relation à nos pensées et à nos habitudes.

Je pense que l'on peut faire un parallèle avec l'économie. Se changer soi-même est plus facile lorsque l'on peut changer également de situation, d'environnement, de logement, etc. Sinon, nous sommes voués à rester dans le même environnement et les mêmes habitudes suscitées par cet environnement.

En économie, si nous voulons une économie fluide, adptative, sans rigidités qui paralysent l'action, il faut regarder ce qui peut permettre plus de flexibilité tout en essayent de préserver un certain sentiment de sécurité. Actuellement, la culture de l'Etat est plus tournée vers la sécurité. Mais pour pouvoir se lancer dans le changement, il faut également diffuser une culture d'adaptation au changement, d'aptatation à l'économie qui change constamment. Une culture d'entreprenariat est la plus propice à cette adaptation. C'est une culture où les gens n'ont plus peur d'avancer, n'ont plus peur de se faire virer, une culture plus positive davantage tournée vers l'enthousiasme losque les conditions sont remplies pour innover et se lancer.

Cette adaptatibilité peut rencontrer des freins structurels d'ordre juridique ou fiscaux. Sans parler des marchés protégés qui sont spécifiques, les règles générales d'entreprise sont lourdes, chronophages, pas assez progressives, adaptatives, et bien sûr coûteuses. Abaisser ces barrières permet plus d'échanges et de vie économique.

D'où la nécessité de ne plus seulement à réfléchir à la sécurité, motivation légitime mais qui aboutit le plus souvent à plus de freins économiques, mais aussi à comment apporter plus de flexibilité, de fluidité, de rapidité, de changement adaptatif dans l'économie.